L’occasion de découvrir un écosystème riche et fort actif. Sommet record avec plus de 4 600 développeurs et utilisateurs malgré un prix d’entrée élevé. Au cours de la première présentation de Stefan Lenz, responsable des datacenters chez BMW – venu spécialement témoigner, une BMW I8 a fait son arrivé sur scène. Parfaitement irréel, typiquement américain.
Autre différence par rapport au dernier Openstack Sumit : la part d’européens dans la population du salon, 9% à Atlanta contre 48% à Paris. Le secteur informatique faisant, la population féminine n’a pas dépassé les 10%. Une session très matinale était spécialement dédiée à la gente féminine « Women of OpenStack ».
On peut réellement parler d’embarras du choix lorsqu’il s’agissait de faire son planning : les présentations proposées étaient nombreuses et intéressantes. J’ai pu participer à « Trove in the real real world ».
« Comme pour la version Juno, Trove contiendra toutes les fonctionnalités nécessaires pour déployer des applications critiques. Malheureusement, un certain nombre de caractéristiques de production nécessaires ne sont pas disponibles et prêtes à l’emploi. »
Une autre session toute aussi intéressante « Days of AWS as Cloud Monolith are Numbered » par Mark Collier. A cette occasion il présentait sa vision de l’évolution du cloud OpenStack versus celui d’Amazon (graphique ci-dessous). L’idée du Chief Operating Officer peut se résumer en deux phrases:
« Le premier est une architecture cloud source ouverte, qui dans son état actuel a émergé d’un effort de collaboration à l’échelle industriel. Le second est une entreprise, qui fournit un ensemble spécifique de services à partir d’une plate-forme exclusive qu’il a conçu lui-même…»
Bien sûr, Mark Collier ne peut pas être complètement objectif. Pour lui, OpenStack est probablement aujourd’hui le projet Open Source le plus important. A ses yeux, cela va redéfinir l’informatique et la façon dont nous consommons les ressources IT: le linux du cloud en quelque sorte.
Les remarques des développeurs avec qui j’ai échangé ont tendance à confirmer cette assertion. Il a notamment été question de NFV et de la liberté que pourrait apporter OpenStack.
La recherche de talents !
En règle générale, les personnes souhaitant trouver un emploi ou en changer hantent les salons avec leur CV à la main. A l’OpenStack Summit, nombreux étaient les stands qui proposaient de recruter ! D’après les retours que j’ai pu avoir, la chasse a été fructueuse tant du côté des employés que des employeurs. Cela prouve, que l’IT reste, à ce jour l’un des marchés les plus porteurs et prometteurs au niveau mondial !
Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’être présents, n’hésitez pas à consulter les vidéos sur le site officiel de l’événement.
Rendez-vous aux prochains OpenStack Summit : à Vancouver en Mai 2015 pour parler de la release Kilo, puis à Tokyo en Octobre 2015.
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